Le don de sa personne est à une Clarisse
Le plaisir de Dieu aux yeux possesseurs des cieux
Qui s’adresse à sa sœur pour ne pas que tarisse
Dans son cœur les eaux de son ruisseau précieux
En s’offrant en entier, elle honnit l’avarice
Qui met de côté le plus en gardant le moins
Et admet que la veine enfle par la varice
Si son sang se sent bien en allant sans témoins
La pauvreté fut à Sainte Claire d’Assise
La révélation qu’elle est une vertu
Se dressant haut quand la fesse molle est assise
A regarder passer sur un chemin tortu
L’égaré qui mendie quelques rais de lumière
Pour retrouver le toit troué de sa chaumière.
Le plaisir de Dieu aux yeux possesseurs des cieux
Qui s’adresse à sa sœur pour ne pas que tarisse
Dans son cœur les eaux de son ruisseau précieux
En s’offrant en entier, elle honnit l’avarice
Qui met de côté le plus en gardant le moins
Et admet que la veine enfle par la varice
Si son sang se sent bien en allant sans témoins
La pauvreté fut à Sainte Claire d’Assise
La révélation qu’elle est une vertu
Se dressant haut quand la fesse molle est assise
A regarder passer sur un chemin tortu
L’égaré qui mendie quelques rais de lumière
Pour retrouver le toit troué de sa chaumière.